Ôde au Féminin Sacré

par | 23 Mar 2023 | cours de yoga

Le féminin sacré

Je vous invite à lire cet article suite à l’atelier de yoga « Ôde au féminin sacré » qui a eu lieu le 12 mars 23.

Féminin Sacré

Je suis une femme
Inspiré par Yael Catherinet (Livre le féminin guérisseur)

« Je suis une femme.

Je suis une femme sans masque, sans artifice, ni faux-semblant,

Je suis une femme avec humeur, désirs et émotions,

Je suis une femme avec utérus, lunes, saignements,

Je suis une femme avec rides, boutons et cheveux blancs !

Je peux marcher pieds nus sur les braises,

me baigner dans les rivières glacées,

Je peux danser dans la boue fertile,

Et rire avec les larmes de pluie.

Je peux crier si ça me chante,

Pleurer si j’ai mal.

Je peux oser rêver et être amoureuse,

Aimer, protéger et donner sans pudeur,

Être libre et fière de ma nature.

Je suis une femme qui se voit dans ses sœurs.

Je suis une femme qui se kiffe et s’honore.

IHA »

Qu’est ce que le féminin sacré ?

Le sacré est la reconnaissance de l’existence de quelqu’un ou de quelque chose comme divin. Ce n’est pas une religion.

Dans le cas du féminin sacré, c’est attribuer une dimension divine à la nature féminine.

Eveiller son féminin sacré c’est aller à la rencontre de notre dimension sacrée et spirituelle qui nous habite.

Le principe du féminin sacré existe en parallèle du masculin sacré. L’un ne peut exister sans l’autre. Chacune de ces 2 énergies est au service de l’autre et ne doit pas être une source de séparation au risque de créer un déséquilibre dans l’une ou l’autre.

Les qualités du féminin sacré

  • Réceptivité
  • Spiritualité
  • Intuition
  • Sagesse
  • Force intérieure
  • Amour inconditionnel
  • Nourricier
  • Sensibilité
  • Bienveillance
  • Beauté
  • Harmonie
  • Paix
  • Guérison
  • Sensualité
  • Intériorité
  • Ecoute
  • Entraide
  • Monde subtil, invisible
  • Cyclique
  • Associé à la lune et à la terre

Cercle de Femmes 4 saisons

Les archétypes du cycle féminin

féminin sacré atelier perpignan

Qu’est-ce qu’un archétype ?

C’est un symbole, une représentation universelle issue de l’inconscient collectif, qui se concrétise dans les mythes, les contes, le folklore et que l’on peut identifier pour éveiller une certaine qualité.

Le cycle féminin

De l’adolescence jusqu’à la ménopause, nous traversons chaque mois 4 énergies libérées pendant notre cycle menstruel. C’est pourquoi, il est très utile de connaître les 4 archétypes du cycle féminin de Miranda Gray (auteure de Lune Rouge et Femme optimale) pour comprendre notre nature cyclique.

Durant la ménopause, les 4 archétypes sont toujours présents. Même à 60 ans, on peut commencer à les cultiver et à apprendre à les connaître pour explorer les différentes facettes de notre féminité.

La jeune fille / le premier croissant de lune

A l’image du printemps et de la lune croissante, la jeune fille incarne la Renaissance, le début d’un nouveau cycle.

C’est le moment idéal pour poser ses intentions pour le cycle qui débute.

La jeune fille incarne l’énergie retrouvée et avec elle cet élan vibrant que l’on ressent quand la nature se réveille après l’hiver. Légère, la jeune fille est curieuse de tout et s’ouvre aux autres, essaie de nouvelles activités. Elle est emplie de vitalité et de joie de vivre qui la pousse à croquer la vie à pleines dents. Elle est tournée sur l’assouvissement de ses désirs personnels.

Durant cette période, la femme, de par son dynamisme, est entreprenante et confiante.

Au niveau du cycle, cela correspond à la phase pré-ovulatoire durant laquelle le corps produits des oestrogènes.

La mère / la pleine lune

La mère est à l’image de la généreuse abondance de l’été et de la pleine lune. Elle incarne la maturité, l’expansion.

La mère nous invite à habiter pleinement notre corps et à rayonner de plénitude et d’amour. Nous sommes alors disponibles pour partager cet amour et nourrir les graines semées autour de nous.

Sociable et avenante, la mère a besoin de peu de sommeil et est très active, ouverte. A l’instar de la jeune fille tournée vers ses propres désirs, la mère est, quant à elle, dans le partage. Elle rayonne d’un amour désintéressé.

C’est la phase du cycle durant laquelle la femme est plus tolérante, emphatique, ce qui facilite la communication.

Nous sommes dans la phase ovulatoire.

L’enchanteresse / la lune décroissante

L’obscurité gagne sur la lumière, à l’image de l’enchanteresse qui porte en elle les énergies créatrices et destructrices (il peut y avoir fécondation ou non).

L’enchanteresse incarne la dualité inhérente à toute femme qui fascine autant qu’elle effraie.

Le voile entre les mondes visible et invisible se fait plus subtil, d’où sa sensibilité à fleur de peau.

Cette phase correspond à l’énergie de l’automne et par la même, le besoin de ralentir se fait ressentir. La femme a besoin de revenir dans son intériorité et être plus à l’écoute de ses propres besoins.

L’enchanteresse se fait plus proche de sa nature profonde. Les pensées sont moins structurées et les intuitions et les émotions sont exacerbées. Les énergies créatrices se déploient. Elle ressent, alors, le besoin de les exprimer tout en ressentant une énergie qui décroit, ce qui peut amener beaucoup de frustration, de la colère ou de la tristesse, parfois même les 3… On associe cette période au syndrome prémenstruel. L’ovule fécondé ou non se déplace jusque dans l’utérus durant cette phase.

La femme sage / la lune noire

La femme sage symbolise le déclin de l’énergie et correspond à la lune noire. L’ombre triomphe sur la lumière, tel qu’en hiver.

Il s’agit d’une période de transition entre la fin et le début d’un cycle, qui est propice au bilan et à l’introspection.

La femme sage se repose et recherche le calme lui permettant d’accueillir ce qu’il se passe en elle pour se focaliser sur ses besoins et ne garder que l’essentiel.

Elle a aussi besoin de repos dans son corps pour se régénérer. Quant au mental, les pensées se font plus claires. Les émotions sont fortes et les rêves plus intenses et intuitifs. On dit que le voile entre les mondes visible et invisible est le plus fin. Dans la sagesse amérindienne, les femmes qui avaient leurs lunes étaient consultées pour leur don de vision durant cette période.

La femme sage sait et ressent. Elle incarne un état de grande réceptivité. Mais elle ressent le besoin de se mettre à l’écart du monde. C’est une période durant laquelle, la femme a besoin de repos et de se nourrir sous tous les aspects.

La découverte de l’atelier : La danse des 5 rythmes par Gabrielle Roth

Une véritable méditation en mouvement, la danse des 5 rythmes s’inspire des rites anciens, des danses chamans basées sur le rythme de la nature, des cérémonies en l’honneur des naissances et des morts, des derviches tourneurs (danse des moines tibétains) ou bien la biodanza.

Bouger son corps est un moyen rapide d’apaiser l’esprit.

Dans cette danse, aucun pas n’est prédéfini. L’expression du corps est libre et basée sur les sons.

  1. 1er rythme : la fluidité. Des ondulations en mouvements doux, arrondis en ayant le corps relâché et souple, sans commencement ni fin pour libérer son énergie féminine. On se focalise, alors, sur le fait de recevoir.
  2. 2ond rytme : le staccato. C’est le rythme du feu intérieur. « Danser avec les os », en angles et lignes, comme une figure géométrique en mouvement. L’énergie de ce rythme prend sa source dans les battements du coeur et représente l’énergie masculine.
  3. 3ème rythme : le chaos. ll nous enseigne le lâcher prise. « Lorsque vous abandonnez le chorégraphe de votre vie, vous libérez le danseur qui se cache au fond de vous. » Le chaos n’a pas de forme, tout survient en même temps. On se jette dans la danse avec abandon afin de libérer la créativité.
  4. 4ème rythme : le lyrique. C’est une danse légère comme une pluie qui nous élève. Les bras sont écartés, la poitrine ouverte, on élargit son horizon des possibles. On fait place à la lumière et à la gaité. Une danse, comme les feuilles dans le vent…
  5. 5ème rythme : la quiétude. Le rythme du silence intérieur. L’espace devient sans importance, le silence se meut dans le vide. C’est le moment où on se focalise sur le flux et le reflux de notre souffle, sur les battements de notre coeur. Comme une prière, c’est un instant de grâce dans lequel on trouve la paix grâce aux mouvements tranquilles.

 

La recette de l’atelier : les cookies sandwichs au gingembre

Pour environ 20 cookies :

  • Préchauffez le four à 180°.
  • Mettez 225g de farine, 1 càs de poudre de gingembre, 1 pincée de sel, 100g de sucre brun léger et 1 càc de levure chimique dans un saladier.
  • Mélangez bien.
  • Incorporez 140g de beurre doux du bout des doigts jusqu’à obtenir une substance friable.
  • Ajoutez 1 càs de miel et pétrissez aussitôt pour obtenir une pâte homogène.
  • Ajoutez un peu d’eau si nécessaire.
  • Etalez la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé jusqu’à ce qu’elle fasse 1/2 cm d’épaisseur.
  • Découpez des cercles d’environ 7 cm de diamètre.
  • Pétrissez le reste de la pâte en boule, puis répétez l’action jusqu’à l’avoir entièrement utilisée.
  • Couvrez une plaque de cuisson de papier sulfurisé.
  • Disposez les cercles dessus et faites-les brunir 7-8 minutes.
  • Retirez du four et laissez refroidir sur une plaque.
  • A l’aide d’un batteur, mélangez 75g de beurre doux avec 300 gr de sucre en poudre pendant au moins 5 minutes pour obtenir un mélange crémeux et plutôt épais.
  • Ajoutez 125g de cream cheese et quelques gouttes de jus de myrtille et battez le mélange pendant 5 minutes.
  • Ajoutez du sucre si le mélange est trop liquide.
  • Versez une bonne dose de mélange sur la moitié des cookies, puis recouvrez d’un autre cookie.

Cookies sandwichs au gingembre

 

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